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WOZU

Le texte

“Wozu”.

C'est un terme allemand qui veut dire "pour quoi", c'est-à-dire "dans quel but", "pour quoi faire".
Mais au détour de textes et de contextes, il arrive que "wozu" soit utilisé pour sa consonance péjorative, celle d'"à quoi bon".
 
A quoi bon. Ce mot résonne aux oreilles comme un écho des arts qui vivent et des temps qui courent.
A quoi bon ? A quoi ça sert ? Ça n'a pas de sens. C'est inutile. Ça ne vaut pas le coup ni la peine. 

C'est en vain.
 
Écrire sur Wozu, c’est d’abord prendre le temps de converser, d’échanger, de dialoguer.
C’est aller à la rencontre d’individus et leur offrir l’opportunité de réfléchir à voix haute sur la question : à quoi bon, la danse ? l’art éphémère ? le mouvement ? le corps en mouvement ? juste le corps, sans mouvement ?

Pour quoi, le geste dansé donné en représentation ?
 
Écrire sur Wozu, c’est alors reprendre ces conversations, s’en imprégner, s’en inspirer pour en décliner, non pas un témoignage mais une impression. Un poème. Un ensemble de mots qui témoignent d’une conversation, de deux individualités qui se sont données le temps et l’espace de se poser des questions, et de tenter d’y trouver des réponses, ensemble.
 
Wozu, le texte, c’est un recueil de pensées et de sensations qui ont pris pour objet la place de la danse telle qu'elle est dite, telle qu'elle est perçue, telle qu'elle est considérée.
Telle qu'elle se raconte à voix haute quand on formule la question : à quoi bon ?


 

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